Saint-Jean de Rouffiac jusqu’au 15e siècle, puis Saint-Jean-Baptiste de Rouffiac.
Parmi les quelques dates dont nous disposons, la première date trouvée à ce jour :
1363 (6 septembre) Le premier titulaire de l’église est : Foucaud, de Coulgens (des seigneurs de Coulgens, où ils possèdent leurs domaines)
Avant 1789, sous l’ancien régime :
Le curé garde la moitié des dîmes, le reste revient au seigneur du lieu.
(source : le Pouillé historique du diocèse d’Angoulême de 1897 -photo DSC08955 du 13-02-2013)
INVENTAIRE MOBILIER DE L’ÉGLISE DE ROUFFIAC
Le 9 décembre 1905 est adoptée la loi portant séparation des Églises et de l’État. Cette loi participe aux fondements des principes de la laïcité en France.
Cette séparation engendra un inventaire des biens cultuels, dont le relevé est conservé aux Archives départementales de la Charente. L’article 3 de la loi prévoit en effet l’établissement d’inventaires descriptifs et estimatifs de biens mobiliers et immobiliers des établissements cultuels.
En Charente, ils furent rédigés en 1906, sans incidents notables pour les biens de l’Église Catholique Romaine et ceux de l’Église Réformée de France.
Source : Copie de l’inventaire en ligne sur le site des Archives Départementales
Inventaire du 7 mars 1906.
Le desservant est Ferdinand Benjamin Caustillères, qui dessert également Plassac et Claix.
– un bénitier en pierre scellé au mur,
– une cuve baptismale,
– un bénitier en pierre,
– brancard de cérémonie funèbre,
– 14 tableaux à chemin de croix (acquis par souscription),
– un confessionnal,
– 8 chaises revendiquées par les ? (illisible),
– un autel de la sainte vierge en plâtre,
– une statue de la sainte vierge de 0,70 m de haut,
– une statue de saint Joseph de 1 m de haut,
– un autel de saint Joseph (donné par souscription),
– 4 bancs en buis- un autel en plâtre,
– 6 chandeliers d’autel,
– une croix d’autel,
Sur la demande d’ouvrir le tabernacle, il nous a été répondu non ; nous n’avons pas insisté.
Il nous a été déclaré qu’il ne contenait rien.
– une table de communion en buis avec sa nappe,
– un tapis d’autel avec nappe et couverture,
– un buffet de sacristie,
– un buffet de sacristie (acquis par souscription),
– ornements complets : un violet, un blanc, un noir,
– 4 vieux missels,
– un missel « en cours » ? ( à priori le sens peu signifier qu’il s’agissait d’un missel « en cours d’utilisation », donc d’une édition récente en usage officiel),
– un porte missel,
– une croix de procession (acquise par souscription),
– un encensoir et sa navette,
– les vases sacrés appartenant à la fabrique de Bécheresse, servent pour desservir l’annexe de Rouffiac.
– une échelle pour monter au clocher,
Les ornements sacerdotaux ont été déposés dans l’église de Rouffiac par Monseigneur l’évêque d’Angoulême.
1983 : Une messe était programmée (chaque 3e dimanche du mois à 9H45 (Bulletin municipal 1983).
1984 : Couverture refaite par M. Chaulet de Voulgézac. (Bulletin municipal 1984)
– Les habitants de Rouffiac et des environs, ont traité et teint le plafond, nettoyé les murs et le pavage. Une porte d’entrée fut posée, réalisée et offerte par M. Guionnet de Rouffiac.
(Bulletin municipal 1984)