Rouffiac

Jusqu’à la révolution, l’histoire de Rouffiac est liée à celle du château …

Rouffiac est situé entre les deux voies de communications historiques et proto-historiques :
La voie romaine dite « Le Chemin Boisne » et le chemin en crête dit « Le Chemin de la Faît » qui, remontant en diagonale après Beauchamp passe sur les hauteurs de Rouffiac, salue La Brousse de loin, et longe Chez Babot, avant d’aller en direction de la Martinière par les ruines de Chez Nivelet.

Ainsi, Rouffiac, appuyé sur la ligne de collines au sud, fort de son château, surveille vers le nord, les convois qui de l’océan à Périgueux charrient les produits de la mer dans un sens, et les produits des terres riches du Périgord dans l’autre. Gageons que des troupes ont circulé dans les deux sens. Pour commerçantes qu’elles furent, les voies romaines avaient aussi cette fonction militaire.

Voici quelques éléments trouvés dans des archives publiées sur internet à propos de Rouffiac et Plassac.

  • 1185-1249 : Hugues X de LUSIGNAN, comte de la Marche et d’Angoulême et son épouse Isabelle TAILLEFER, comtesse d’Angoulême, dame de Jarnac et Châteauneuf, veuve de Jean Sans Terre roi d’Angleterre, attribuent par testament en mars 1243 les terres de Jarnac et Châteauneuf, où sont comprises les terres de Plassac et Rouffiac, à leur 3ème fils, Geoffroy 1er de Lusignan (1221-1273) baron d’Hastings.
  • 1265 (le 20 août) Geoffroy de LUSIGNAN, seigneur de Châteauneuf et Jarnac, fait hommage à Robert, évêque d’Angoulême de tout ce qu’il tient dans les paroisses de Nonaville, Plassac, Rouffiac, Voulgézac, etc… (SAHC bulletins et mémoires 1955).
  • 1273 : Guillaume SEGUIN, chevalier, seigneur de Rouffiac, rend hommage à Guillaume de Blaye pour son Maine-Neuf et ses dépendances dans le bourg de Rouffiac, ses droits dans les paroisses de Plassac et Charmant. (AD Charente, inventaire sommaire des AD antérieures à 1790 série G).
  • 1293 : « Guillelmus de CHARMENTO« , (Guillaume de Charmant) « valetus », rend hommage à Guillaume de Blaye, évêque d’Angoulême, pour ce que lui et ses prédécesseurs tiennent depuis longtemps (« de antiquo ») dans le bourg et paroisse de Roffiaco. « Pour sa part dans les dimes de Rouffiac ». [Rouffiac en Plassac, canton de Blanzac]. (Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d’Angoulême de 1273 à 1307 bibliothèque des Archives Départementales 16).

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