Chez Jacquiot

Chez Jacquiot regarde vers le sud, étalé en lisère de la forêt de Gersac.
À ses pieds, s’étire la plaine orientée est/ouest, depuis longtemps axe de communication, avec le Chemin Boisne, ou Boisné, voie romaine de l’Atlantique à Vesuna (Périgueux).
La voie, aujourd’hui départementale 22, à gardé cette importance et le trafic routier y est très dense.
Chez Jacquiot profite d’une vue remarquable sur la route (D 107) qui remonte et serpente sur la colline de l’autre côté de la D 22, passe devant l’Épine. En fond de paysage, dans l’axe, La Motte à Viaud

La D 107 dévale la pente depuis Chez Jacquiot, et remonte en serpentant vers l'Épine et Plassac.
Depuis Mouthiers-Sur-Boëme, la D 107 dévale la pente entre Chez Jacquiot et Chez Liard, et remonte en serpentant vers l’Épine et Plassac.

Extrait Cadastre napoléonien, chez Liard, Chez Joubert et Chez Jacquiot
Chez Jacquiot, en haut à gauche, sur le Cadastre napoléonien

Chez Joubert

Aligné est/ouest avec son voisin, Chez Liard, Chez Joubert marque la limite nord de la commune, au contact avec Mouthiers-Sur-Boëme.

Extrait du plan Cadastral napoléonien, avec les hameaux de Chez Jacquiot, Chez Liard et Chez Joubert
Chez Joubert, à droite, sur le Cadastre napoléonien

Chez Liard

Aligné est/ouest avec son voisin Chez Joubert, Chez Liard marque la limite nord de la commune, au contact avec Mouthiers-Sur-Boëme.

Extrait Cadastre napoléonien, chez Liard, Chez Joubert et Chez Jacquiot
Chez Liard, en bas à gauche, sur le Cadastre napoléonien

Chez Babot

Situé à l’extrême Est de la commune, Chez Babot est longé par une portion du Chemin de la Faît, qui poursuit son cours en direction de La Martinière, sur la commune de Voulgézac.
En traversant la partie boisée après Chez Babot, Le Chemin de la Faît passe près de la ferme ruinée de Chez Nivelet, dont il ne reste qu’un pan de mur que le lierre recouvre en presque totalité.

Chez Babot, extrait du cadastre napoléoinien.
Chez Babot sur le cadastre napoléonien. Sources Archives 16

Chez Mesnier

Situé après la combe qui s’étend à l’Est de Rouffiac, nommée l’Ouche de Chez Mesnier sur le Cadastre Napoléonien,
le hameau de Chez Mesnier s’étale en direction du Sud vers la lisière du bois qui coiffe la colline, de Chez Babot à La Martinière.

Chez Mesnier, extrait du cadastre napoléonien.
Chez Mesnier sur le cadastre napoléonien. Sources Archives 16

On notera qu’à l’époque, il n’y a pas encore de voie de communication directe vers Tillac.
Chez Mesnier se trouve planté dans ses terres, dont une au Nord-Est, en direction de Tillac, affiche fièrement son état : »Pièce de Chez Mesnier. »
Aujourd’hui, une zone d’habitation a été créée dans cette pièce.

Tillac

Situé à l’extrémité Est de la commune sur la route qui mène à Voulgézac, Tillac fait face à Chez Mesnier.


Tillac sur le cadastre napoléonien. Source Archives 16

Tillac dans l’histoire

  • 1618 : À ce jour, la 1ère mention connue de Tillac date du 25 juin 1618, par un procès-verbal réalisé par Me Martin, d’Angoulême. Il y est question du lieu « noble de Tillac ».
    (AD Charente 2 E 974)
  • 1685 : Tillac appartient au comte d’Argenson.

« Bail à ferme des métairie et maison noble de Tillac, paroisse de Rouffiac, tels que les a acquis M. Houlier, lieutenant général, pour 5 années, moyennant 200 livres, 6 boisseaux d’avoine et 4 chapons gras chaque, consenti par haut et puissant seigneur messire René de Voyer de Paulmy, chevalier, marquis d’Argenson, lieutenant général du présidial d’Angoulême, au nom du comte d’Argenson, son père ».
Source : Inventaire des archives de Charente par Fleury, le 3 juin 1685 me Pierre Audouin, notaire à Angoulême.
Cote E 1987 (liasse) 80 pièces, papier.

  • 1703 : Marc René de Voyer vend la seigneurie et comté de Rouffiac à son cousin Jean Elie Desruaux, chevalier, seigneur du Breuil et de Moussac, conseiller du roi et juge.
  • 1761 : Jean Elie Desruaux, fils du précédent, possède Tillac.
  • 1769 : Jean Landreau époux de Françoise Blanloeil, est propriétaire d’une petite borderie à Tillac, qu’il donne à son fils Jean Landreau, dit Tillon lors de son contrat de mariage avec Marie Maillochaux.
    Cette petite borderie appartenait à un nommé Jullien, dit le Soldat, qui l’avait vendue 450 livres à Landreau.

Tillac appartenait au Comte de Rouffiac, Jean Élie Desruaux. Après son décès, le notaire Paranteau, de Roullet, fut chargé de faire l’inventaire de ses propriétés et des biens qui s’y trouvaient.

Inventaire des meubles et effets dépendant de la succession de Monsieur le Comte de Rouffiac.
Débuté le 15 décembre 1768 – Clos le 18 février 1769.

Le 19 Janvier 1769, le notaire était accompagné des sieurs de Boistillé et de Nieuil, gendres de Desruaux, ainsi que des témoins et arbitres, dont un Landraud et un Bonnin.

« Nous nous sommes transportés toujours en la compagnie des sieurs de Boistillé et de Nieuil, et des arbitres et témoins à la métairie de Tillac exploitée par Bathélemy Sicard, où étant nous avons trouvé :

Deux bœufs poil orangé que les arbitres ont estimés à la somme de 320 livres,
Plus deux veaux de tire, poil vermeil, qui ont été estimés à la somme de 210 livres,
Plus une truie goretière pleine de trois mois, qui a été estimée à 36 livres, sur laquelle il faut déduire 9 livres pour la portion de profit du métayer. Reste 27 livres,
Plus vingt-deux moutons qui ont été estimés à la somme de 155 livres, sur laquelle il faut déduire 7 livres 10 sols pour la part du profit du métayer. Reste 147 livres 10 sols,
Plus une charrette garnie, estimée 25 livres,
Plus s’est trouvé dans la grange environ trois brasses de foin et environ deux de paille, à quoi il m’a été donné aucune estimation, étant restés pour la nourriture et entretien des bestiaux »

Source : Archives Départementales de la Charente – cote 2 E 4872

Les Hérauds

Section B

Situé à l’extrême ouest de la commune, sur le tracé du Chemin de la Faît, le hameau des Hérauds est de ceux pour lesquels l’orthographe n’est pas assurée. En effet, l’IGN conserve l’orthographe « les Aireaux », qui nomme une configuration d’espace libéré pour les travaux agricoles une aire, un aireau…
Les habitants ont échappés à la lourde tâche que leur aurait imposée la forme antique « Héraults », « Hérauts »…
Plus encore la moderne « Héros » !…
Bien qu’il puisse en exister de vrais parmi nos concitoyens du lieu.

Les Hérauds dans l’histoire

En 1742, un inventaire nous donne une vision assez précise du hameau :

  • Une maison, une grange, masure, aireau, jardin, ouche joignant, appartient à Charles LARMAT, de Voulgézac en Saintonge. Contenance : 89 carreaux.
  • Une maison, jardin, appartient à Jean DUFOUR, chirurgien de Mouthiers. Contenance : 25 carreaux.
  • Une maison, aireau, jardin, joignant le chemin de la Fait, appartient à Pierre BRUNELIÈRE. Contenance : 19 carreaux.
  • Une maison, un toit, aireau, jardin, appartient à Antoine GALLETEAU. Contenance : 14 carreaux.

Les Hérauds plus récemment

Bois de la commune aux Hérauds.
Des travaux de nettoyage du bois ont été effectués par une entreprise de travaux publics,
afin de faire disparaître l’ancienne décharge d’ordures.
Travaux financés entièrement par le SIVOM.
Tout dépôt est maintenant interdit.
Des bennes sont mises à disposition sur la place de l’école pour récupérer les ordures non ramassées le mardi. (Bulletin municipal 1983).