Aujourd’hui, situé à l’intersection de deux axes de communication importants, la départementale D22 et la ligne LGV Paris / Bordeaux, le hameau Les Coffres s’assure une visibilité dont il se passerait peut-être parfois, tant le tumulte est venu bousculer ses heures.
Placé sur le tracé du « Chemin Boisne » ou « Chemin Boisné », la voie romaine reliant Mediolanum (Saintes) à Vesunna (Périgueux), « Les Coffres » a de longue date été noté sur les cartes, aussi frustres soient-elles, même quand Plassac n’y figurait pas !…
Sur la carte de Cassini (levées de 1766 à 1768) le hameau est nommé « Le Coffre ».
Pourtant le hameau est bien noté « Les Coffres » sur la carte ci-contre, éditée en 1635, par Apud Guiljelmum Blaeú (Amsterdam) (!)
On notera le vide autour du seul hameau de notre actuelle commune.
Sa position sur une voie ancienne importante explique la chose.
Peut-être aussi une activité liée aux nombreux échanges commerciaux vers le centre de la France, qui empruntaient la voie romaine, puis la Charente avec le port de Sireuil, quand la batellerie prit le relai pour les charges lourdes.
En France, on trouve des toponymes au sens de coffre, avec une notion de stockage de blé, de pain… La quête se poursuit…
On trouve aussi l’orthographe « Aux Coffres ».
La quête d’information à travers l’histoire se heurte régulièrement à ces changements, soient qu’ils aient été réellement appliqués, soient que les graveurs des cartes les aient changés, sans parfois s’en rendre compte. Surtout si l’atelier du graveur est situé dans un pays étranger à notre langue comme on l’a vu ci-dessus !